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16.3.18

Ghita Bizonu': Daca ati fi voi in locul rusilor ati vota insi care va lasa sa banuiti ca o sa retraiti epoca Marelui Betiv?




Asa ca sa se stie :

Je condamne l’assassinat de Boris Nemtsov. Mais je refuse de l’admirer !

Avec les autres responsables de la « thérapie de choc » libérale des années 1990, il fait au contraire partie des politiciens parmi les plus méprisés et honnis du peuple en Russie. Il faut comprendre pour cela le traumatisme national du krach russe de 1997-1998. Ce n’est pas une simple crise financière que traversa alors la Russie mais un véritable chaos économique, social et politique. Et le sommet d’une décennie de déclin comme la Russie n’en avait pas connu depuis la Seconde Guerre Mondiale et l’invasion allemande.
En 1997, alors que le pays s’enfonce dans l’affairisme et la récession sous l’assistance du FMI, Eltsine décide de faire monter au gouvernement de jeunes néo-libéraux. Avec le FMI, ils organisent ce que l’économiste Patrick Artus a appelé « un équilibre financier du désastre ». Nemtsov, déjà privatiseur frénétique comme ministre de l’Énergie, est promu 1er vice-premier ministre. Chargé de l’économie, il conforte la tutelle du FMI. Le malfaisant directeur du FMI, Michel Camdessus, celui qui a aussi ruiné l’Argentine et le Mexique, conseiller social du pape Jean-Paul II, fait alors deux fois le voyage à Moscou. Boris Nemtsov et lui détruisent le peu qu’il reste de l’Etat russe et de son budget. Et ils poussent les banques russes à s’endetter massivement en dollars pour acheter de la dette en rouble. Jusqu’au défaut de paiement. Le choc fut alors terrible : 720 banques sur les 1 600 du pays firent banqueroute. Le système monétaire disparut de fait pendant plusieurs mois. L’investissement du pays fut divisé par 5 par rapport à 1992. Et la Russie vit son PIB chuter au niveau de celui du Danemark. Peu de pays au monde ont subi un tel choc. Le taux de pauvreté bondit de 20 à 65 %. Au milieu de ce chaos, les plus riches, étroitement liés aux gouvernants néo-libéraux, doublèrent leur part dans la richesse du pays. En moins de 10 ans entre 1992 et 1999, <b<la part des 10 % les plus riches est ainsi passée de 20 à 42 % de la richesse totale !
Au milieu de ce chaos, Nemtsov réussit à survivre dans un premier temps à la valse des gouvernements. Le pays vit en effet se succéder 5 gouvernements en 18 mois. Nemtsov fut même celui qui fut le plus longtemps ministre pendant cette période. Il est donc tristement connu en Russie. Ainsi, en plein naufrage, c’est à un jeune protégé de Nemtsov qu’Eltsine fit appel pour contenter le FMI. Ce libéral le plus fanatique est le jeune Sergueï Kirienko. Nommé premier ministre à 35 ans, il a été formé par Boris Nemtsov dans la région de Nijni-Novgorod. Il dirigeait à la fois une banque et une compagnie pétrolière qui furent le théâtre d’intenses malversations. Bien que son mentor Nemtsov ait un bilan calamiteux comme ministre de l’Économie, il obtint qu’il soit gardé au gouvernement. Nemtsov est néanmoins rétrogradé ministre des Monopoles et des Réformes du Secteur public. Son bilan dans ce domaine sera tout aussi effroyable. Et reste dans les mémoires de toutes les couches populaires russes. Les fonctionnaires n’étaient plus payés, des enseignants de Sibérie restant par exemple sans paye pendant 8 mois ! Tout comme les mineurs, qui se mirent plusieurs fois en grève par centaines de milliers. Même les pensions des millions de petits retraités de l’époque soviétique ne furent plus versées. Face à l’aveuglement des néolibéraux au pouvoir, des insurrections populaires éclatèrent un peu partout en Russie. En 1998, les mineurs de Tchéliabinsk, en Sibérie, bloquèrent le Transsibérien, axe vitale de la Russie d’Est en Ouest, tant qu’ils ne seraient pas payés. Des instituteurs moururent en grève de la faim. Des dizaines d’agents des banques se jetèrent par les fenêtres de leurs bureaux. Les Russes furent plus largement contraints par Nemtsov et ses amis à une économie de survie : retour du troc et de l’auto-production agricole. Les Russes des villes et des campagnes couvriront ainsi grâce à leurs lopins jusqu’à 45 % de la production alimentaire du pays. Et 90 % de celle de pommes de terre. Rappeler tout cela, est-ce « cracher » sur Nemtsov ou bien seulement donner les informations de contexte que mes dénigreurs devraient donner si leur métier était bien d’informer et non de prêcher ?
Au terme de cette décennie « libérale », la Russie avait cependant perdu 3 millions d’habitants. Le désastre économique étant cumulé avec la guerre de Tchétchénie, engagée par les mêmes gouvernants, le pays était au bord de la dislocation. Eltsine mourant fit appel à tout ce qui restait d’Etat. Il nomma en 1999 Vladimir Poutine, comme Premier ministre. Le rouble fut fortement dévalué. La Russie fit défaut sur 80 % de sa dette publique. Et Poutine restructura ce qui restait avec une décote de 90 %. Le FMI fut chassé de Moscou. Et 10 ans plus tard, la dette russe a été ramenée de 90 % du PIB à 9 %. En vertu d’une politique visant une indépendance croissante face aux marchés financiers et grace à l’opportune envolée des cours des hydrocarbures.
Voilà l’histoire de Nemtsov et Poutine. Tout le monde la connaît en Russie. Mais aucun média français n’en a encore parlé. Loin d’être inquiétés pour le chaos dans lequel ils ont plongé le pays, Nemtsov et ses collègues de gouvernement se sont confortablement recasés. Pourtant, la justice révèlera que, sous leur règne, 50 milliards de dollars ont été détournés par la Banque centrale via des comptes à Jersey. Et les enquêtes qui ont suivi le krach montrent que 80 % des prêts du FMI étaient détournés par des intermédiaires financiers liés aux oligarques proches du gouvernement. Nemtsov parviendra pourtant à prendre en 2004 la direction d’une banque, la Neftyanoi, dans le secteur de l’énergie qu’il a abondamment privatisé. Avant de devoir démissionner prématurément en 2005 suite à diverses enquêtes pour malversations.
Compte tenu de son passif historique, Boris Nemtsov n’a pas eu un grand succès en politique. Il cofonde en 2000 le parti d’opposition « l’Union des forces de droites », avec les principaux néolibéraux de l’ère de la thérapie de choc, Anatoli Tchoubaïs et Igor Gaïdar. Ils font 8 % aux législatives de 1999 et obtiennent 29 sièges de députés. Faute d’implantation réelle dans le pays et bénéficiant uniquement de soutiens étrangers, ils tombent à 3 % aux législatives de 2003 en ne conservant que trois députés. Mais aux élections de 2007, ils obtiennent moins de 1 % et n’ont plus de députés. Le parti de Boris Nemtsov ne compte plus aujourd’hui que trois élus régionaux sur les 3 800 élus des régions de la Fédération de Russie. On fait plus représentatif.
Nemtsov et son parti n’ont pas eu de député aux dernières élections. Il n’a nullement profité de la contestation qui s’est exprimée à cette occasion contre le parti du gouvernement. J’ai rappelé en début de ce post que, lors des dernières élections législatives, le parti de Poutine avec 49% des voix a perdu 77 sièges ! Ainsi donc, 51 % des électeurs n’ont pas voté pour des candidats de Poutine. Une proportion comparable à celle observée dans la plupart des pays. Pour autant, les Russes mécontents n’ont pas voté pour des candidats de Nemtsov. Trois partis d’opposition ont pourtant vu leur nombre de députés augmenter fortement. 36 pour les communistes, 26 pour les centristes de Russie juste et 16 pour l’extrême droite de Jirinovski. D’autres partis avaient présenté des candidats sans obtenir de sièges, comme les libéraux, pourtant encensés dans « Le Monde », de Yabloko. Il y a donc une opposition parlementaire en Russie. Boris Nemtsov en faisait partie. À la place que lui avait désormais réservé le peuple russe : celle de conseiller régional de l’Oblast de Yaroslav. Paix à ses cendres.
Eu condamn asasinarea lui Boris Nemtsov. Dar refuz să il admir! 
Împreună cu ceilalți lideri ai „terapiei de șoc” liberale din anii 1990, el este unul dintre cei mai disprețuiti și mai urâti politicieni din Rusia. Pentru aceasta, trebuie să înțelegem trauma națională a prăbușirii ruse din 1997-1998. Nu a fost o criză financiară simplă prin care trecut Rusia, ci un adevărat haos economic, social și politic. Iar vârful unui deceniu de declin cum Rusia nu a mai cunoscut de la cel de-al doilea război mondial și de invazia germană.
În 1997, pe măsură ce țara se scufundă în afacerism și recesiune, cu sprijinul FMI, Elțin decide să aduca tineri neoliberali la guvern. Cu FMI, organizează ceea ce economistul Patrick Artus numește „un echilibru financiar al dezastrelor”. Nemtsov, deja un privatizator frenetic ca ministru al energiei, este promovat prim viceprim-ministru. Responsabil de economie, consolidează supravegherea FMI. Directorul rău al FMI, Michel Camdessus, care a distrus și Argentina și Mexic, consilier social al Papei Ioan Paul al II-lea, a făcut două călătorii la Moscova. Boris Nemtsov și Camdessus distrug puținul care rămâne din statul rus și din bugetul său. Și împing băncile rusești să intre în datorii masive în dolari pentru a cumpăra datorii de ruble. Până la plată. Șocul a fost teribil: 720 de bănci din cele 1.600 de țări au falimentat. Sistemul monetar a dispărut efectiv de câteva luni. Investiția țării a fost împărțită cu 5 în comparație cu 1992. Și Rusia a văzut că PIB-ul său se încadrează la nivelul celui al Danemarcei. Puține țări din lume au suferit un astfel de șoc. Rata sărăciei creste de la 20 la 65%. În mijlocul acestui haos, cei mai bogați, strâns legați de conducătorii neoliberali, și-au dublat ponderea în bogăția țării. În mai puțin de 10 ani între 1992 și 1999, <b <cota celor mai bogați 10% a crescut astfel de la 20 la 42% din averea totală!
În mijlocul acestui haos, Nemtsov a reușit să supraviețuiască valsulio guvernului. Țara are 5 guverne în 18 luni. Nemtsov era chiar cel mai longeviv ministru în această perioadă. Este atât de cunoscut în Rusia – de rau. Astfel, in acest naufragiu, ca sa multumeasca FMI, Elțin a apelat un tânăr protejat al lui Nemtsov . Cel mai fanatic tânăr liberal Serghei Kirienko. A fost numit prim-ministru la vârsta de 35 de ani, fiind instruit de Boris Nemtsov în regiunea Nijni Novgorod. A condus atât o bancă, cât și o companie petrolieră, care au fost scena unor malpractici intense. Deși mentorul său Nemtsov a avut un record catastrofal în calitate de ministru al Economiei, el l-a menținut în guvern. Nemtsov este, totuși, retrogradat ministrul monopolurilor și al reformelor din sectorul public.Si în acest domeniu performanmtele sale sale au fost la fel de îngrozitoare. Și rămâne în amintirile tuturor paturilor populare rusești. Funcționarii nu mai erau plătiți, de exemplu, cadrele didactice din Siberia rămân fără plată timp de 8 luni! La fel ca minerii, care au făcut grevă de câteva ori în sutele de mii. Chiar și pensiile milionarilor de pensionari din epoca sovietică nu mai erau plătiți.Confruntându-se cu orbirea neoliberalilor de la putere, au izbucnit insurecții populare peste tot în Rusia. În 1998, minerii din Chelyabinsk din Siberia au blocat axa vitală transiberiană a Rusiei de la est la vest, până când au fost plătiți. Profesorii au murit din greva foamei. Zeci de agenți bancari s-au aruncat prin ferestrele birourilor lor. Rușii au fost mai forțați de Nemțov și de prietenii săi într-o economie de supraviețuire: revenirea trocului și a autoproducției agricole. Astfel, rușii din orașe și din mediul rural vor acoperi până la 45% din producția alimentară a țării grație parcelelor lor. Și 90% din cartofi.
Până la sfârșitul decadei „liberale”, însă, Rusia a pierdut 3 milioane de locuitori. Dezastrul economic care a fost cumulat cu războiul din Cecenia, angajat de aceiași guvernatori, țara a fost pe punctul de a fi afectată. Mirobundul Eltsin a apelat la tot ce a rămas din stat. El l-a numit pe Vladimir Putin în 1999 în funcția de prim-ministru. Rubla era foarte devalorizată. Rusia a dat faliment la 80% din datoria sa publică. Putin a restructurat ceea ce a rămas cu o tunsoare de 90%. FMI a fost trimis afara din Moscova. Iar 10 ani mai târziu, datoria rusă a fost redusă de la 90% din PIB la 9%. În cadrul unei politici menite să sporească independența față de piețele financiare și creșterea în timp util a prețurilor petrolului.
Aceasta este povestea lui Nemtsov și a lui Putin. Toată lumea o cunoaște în Rusia. Dar nici o media franceza nu a vorbit încă. Departe de a fi îngrijorat de haosul în care au aruncat țara, Nemțov si colegii sai de guvern sunt reinstalati confortabil. Cu toate acestea, justiția va arăta că, sub conducerea lor, 50 de miliarde de dolari au fost deviate de către Banca Centrală prin intermediul conturilor din Jersey. Iar investigațiile care au urmat crahului arată că 80% din împrumuturile acordate de FMI au fost deviate de intermediarii financiari legați de oligarhi aproape de guvern. În 2004, cu toate acestea, Nemtsov a reușit să preia o bancă, Neftyanoi, în sectorul energetic pe care la privatizat pe scară largă. Înainte de a demisiona prematur în 2005 ca urmare a mai multor investigații pentru delapidare.
Având în vedere pasivul sau istoric, Boris Nemtsov nu a avut mult succes în politică. A fost co-fondat în 2000 partidul de opoziție „Uniunea forțelor de dreapta“, cu principalo actroi din epoca neoliberală a terapiei de șoc, Igor Gaidar și Anatoli Ciubais. Ele fac 8% în alegerile legislative din 1999 și obțin 29 de deputați. În lipsa unei implantari reale în țară și care beneficiază doar de sprijin extern, acestea se ridică la 3% în alegerile legislative din 2003, păstrând doar trei deputați. Dar, în alegerile din 2007, ei primesc mai puțin de 1% și nu mai au parlamentari. Partidul lui Boris Nemtsov are acum doar trei reprezentanți aleși din regiune din cei 3.800 aleși din regiunile Federației Ruse. Suntem mai reprezentativi.
Nemțov și partidul său nu au avut deputat în ultimele alegeri. El nu a profitat de protestul care a fost făcut cu acea ocazie împotriva partidului de guvernământ. Mi-am amintit la începutul acestui post că, la ultimele alegeri generale, partidul lui Putin, cu 49% din voturi, a pierdut 77 de locuri! Astfel, 51% dintre alegători nu au votat candidații lui Putin. O proporție comparabilă cu cea observată în majoritatea țărilor. Cu toate acestea, rușii nemulțumiți nu au votat candidații lui Nemtsov. Trei partide de opoziție, totuși, au văzut că numărul lor de parlamentari crește brusc. 36 pentru comuniști, 26 pentru centrii de doar Rusia și 16 pentru extrema dreaptă a lui Jirinovski. Alte partide au prezentat candidații fără a obține locuri, precum liberalii, dar lăudați în „The World”, Yabloko. Există, prin urmare, o opoziție parlamentară în Rusia. Boris Nemtsov a fost unul dintre ei. În locul rezervat acum de poporul rus: cel al consilierului regional din regiunea Yaroslav. Pace în cenușa lui.
10 mai 2015
Autor : Jean-Luc Mélenchon, socialist, 2 ani ministru francez, senator, deputat, eurodeputat.  Absolvent de filozfie, a fost ptr putini ani profesor, mai multi ziarist si apoi a intrat in randul celor alintati „polis p’tis chiens” (in fr politician se pronunta politisien care seamana cu „mai muti catelusi” adica poliptitșien). Este sa zicem controversat insa ce descrie sunt FAPTE!
Boris Efimovitch Nemtsov (1969-27 februarie 2015) mort asasinat (pistol) la Moscova . S-a opus anexarii Crimeii si razboilui cu Ucraina. Insa a participat la Marea Fraudatizare. Ca amanunt picant era nepotul lui Sverdlov, ala care se pare ca a ordonat ucidera tarului si a familiei sale.
ACUM RASPUNDETI : daca ati fi voi in locul rusilor ati vota insi care va lasa sa banuiti ca o sa retraiti epoca Marelui Betiv?

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