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16.4.18

Emmanuel Todd : 'Il ne s’est rien passé en Syrie ; l’Occident est perdu'



Pierrick Tillet
 
Une analyse top niveau d’Emmanuel Todd sur la situation en Syrie et dans l’empire après les bombardements de la coalition occidentale sur Damas.

Je suis un peu rassuré parce qu’il ne s’est rien passé. Quand on suivait la presse anglo-américaine, ce que je fais tous les matins, on était dans une séquence anti-russe. En fait ce qui montait depuis les affaires d’Angleterre, ce qui montait dans le discours, c’était une sorte de montée en puissance d’une sorte de russophobie absolument mystérieuse et qui mériterait analyse. Et les derniers développements diplomatiques, c’était les Américains et Trump faisant des tweets menaçant d’une frappe massive, etc. Et les Russes disant : eh bien écoutez, si c’est ça, nous allons utiliser notre défense anti-aérienne et ce système qui fait peur à tout le monde, le système S400 qui est paraît-il le meilleur système de défense sol-air du monde.
Et là, on avait simplement la possibilité d’une guerre majeure et d’une sorte de showdown, c’est-à-dire la révélation de la fin d’une partie de poker, puisqu’en fait on ne sait pas ce dont les Russes sont capables. Les S400 sont peut-être capables de détruire en l’air tout ce qui vole et ça aurait été en dix minutes la fin de l’imperium américain. Ou ça aurait été l’échec du S400 et c’était de nouveau les États-Unis déchaînés.
Or là, on a tiré des pétards, on a négocié avec les Russes. Il y avait une dynamique anti-russe qui montait et puis finalement, les Américains, les Britanniques et les Français ont tapé là où les Russes les autorisaient. Donc on est revenu dans le rien. Au stade actuel de l’information, je suis plutôt rassuré.

La Russie est une puissance d’équilibre face aux États-Unis sur le plan militaire

Je parle d’un point de vue a priori très favorable au monde anglo-américain. Je suis français, mais comme la France est prisonnière d’un euro qu’elle ne contrôle pas et que son action ne compte plus beaucoup, ça n’a pas tellement d’importance. Alors, ce qui me préoccupe actuellement, quand on lit la presse occidentale, pour moi, c’est que c’est une presse folle. C’est-à-dire que la vision du monde dans laquelle on entretient les citoyens du monde occidental, la vision d’une Russie hyper-puissante, menaçante, tentaculaire, totalitaire, etc., est en fait une vision hallucinatoire.
La Russie a un régime que j’appelle démocratie autoritaire. Poutine est élu. Il y a un certain type de contrôle des organes de presse, mais les Russes sont informés. Tout le monde est d’accord sur le fait que les Russes sont favorables à la politique de Poutine. La Russie est un pays qui doit avoir un peu plus de 140 millions d’habitants, c’est-à-dire dix fois moins que le monde dit occidental. C’est un pays qui vient de retrouver un certain type de stabilité et de sécurité sociale. Le taux de suicide s’y effondre. Le taux d’homicide s’y effondre. Un certain type de confiance sociale vient d’être rétablie en Russie. La vraie raison de la popularité de Poutine, c’est simplement qu’après la crise de sortie du communisme, les Russes se sentent mieux. Ils ont un avenir. La fécondité est un peu remontée, quoiqu’elle rebaisse un petit peu. Et, ça c’est vrai, ce pays est revenu à parité sur le plan des technologies militaires. Il ne fait aucun doute qu’ils ont fait une remontée technologique. Et de fait, la Russie se trouve être la seule force au monde qui puisse faire face, être une puissance d’équilibre face aux États-Unis sur le plan militaire.
Si on pense en terme d’équilibre des pouvoirs, si on respecte la Constitution américaine, on doit se dire que c’est mieux, quand même ! Parce que l’idée qu’un seul pays au monde serait capable de faire ce qu’il veut n’est pas un bon concept du point de vue libéral. Même si on n’aime pas la Russie, l’existence d’un pôle de stabilité qui n’a pas de vrai capacité d’expansion – c’est trop petit en terme de population – on devrait prendre ça pour une bonne nouvelle.
Et là [en Occident, ndlr], la Russie, pas seulement Poutine, est un monstre, situé en plus par rapport à des critères anthropologiques et familiaux qui ne doivent rien avoir à faire avec la géopolitique, comme le statut des homosexuels ou quelque chose comme ça. Il y a une vision extrêmement négative de la Russie. Toutes les interventions russes, tout ce que disent les Russes est considéré comme la parole de Satan, du mensonge, etc.

La fébrilité absolument incroyable des grandes démocraties occidentales

Et puis nous, on fait comme si on était normaux. Mais la vérité, c’est que le monde le plus occidental, les trois démocraties occidentales originelles – la France, l’Angleterre et les États-Unis, c’est-à-dire les nations qui ont construit la démocratie – peuvent être considérées comme dans un état de fébrilité absolument incroyable. C’est un monde en crise. […] La vérité, c’est que dans ces trois démocraties, on est dans une situation d’instabilité et de schizophrénie.
[…] Je lis les textes de Poutine, ou de Lavrov1, ou qu’il s’agisse des contacts que j’ai pu avoir encore récemment à l’ambassade de Russie, le niveau intellectuel des diplomates russes et des dirigeants russes est très supérieur à celui des Occidentaux. Vous ne pouvez pas comprendre la situation si vous ne voyez pas cette asymétrie. C’est-à-dire, une interview de Lavrov ou une discussion avec Orlov, ambassadeur russe à Paris, c’est des gens qui sont très supérieurs aux gens du quai d’Orsay. Ils ont une vision de l’histoire, une vision du monde, une vision de la Russie, une vision de l’équilibre des puissances, une vision du contrôle de soi, ce qu’ils appellent professionnalisme.
[…] Si vous arrêtez de lire Le Monde et de croire ce qu’il y a dedans, vous vous dîtes : ben écoutez, où est la rationalité, ou est l’intelligence, où est le contrôle de soi ? C’est ça qui est important.


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Adrian Severin:  Razboi pe planeta maimutelor
"Cauza reală a acestui război nu este programul nuclear ar Iranului, testele cu rachete balsitice ale Coreii de Nord, armamentul chimic al Siriei, pretenția renăscută a Rusiei la redobândirea statutului de superputere globală (într-un documentar de inspirație americană difuzat de National Geographic, întru denunțarea politicii criminale a lui Vladimir Putin, un oficial american afirma sincer indignat că principala agresiune a Kremlinului stă în dorința de a fi egalul Casei Albe), expansiunea Chinei în Pacific dar și în Oceanul Indian și Africa, ori terorismul islamic statal și parastatal. Cauza nu este nici inflexibilitatea politicii israeliene în chestiunea palestiniană, prăbușirea Europei unite sub acțiunea dezagregantă a egoismelor naționale ca reacție la neoimperialismul german, pirueta neo-otomană a Turciei sau haosul instalat în statele arabe eșuate. Toate acestea sunt simple pretexte pentru aprinderea unei confruntări armate mondiale dorite de cunoscătorii adevărului, ca ultimă și singură soluție, ce nu mai poate fi decât o terapie de șoc, a adevăratei probleme.

Adevărata cauză este șovinismul bunăstării occidentale și criza morală a capitalismului neoliberal și neoconservator. Cu alte cuvinte, este vorba despre acumularea unei uriașe datorii pe seama căreia unii au trăit peste valoarea produsului meritelor lor, în condițiile în care: i. datornicii (în special cei bogați) nu mai au de unde restitui ceea ce au împrumutat (fără o reducere a calității vieții care, în cazul celor săraci, adesea nici nu mai are unde coborî); i.i. creditorii nu mai vor sau nu mai sunt capabili să le ofere noi împrumuturi (am în vedere aici nu atât băncile, cât națiunile sărace care au cumpărat scump produse, deloc indispensabile, de la națiunile bogate, vânzându-le ieftin resurse naționale vitale, întru satisfacerea lăcomiei acestora); i.i.i. cetățenii nu își mai urmează conducătorii, mai ales atunci când aceștia le cer să strângă cureaua (uneori și în unele locuri, într-adevăr, dincolo de nivelul de suprotabilitate a individului) pentru a se restabili macroechilibrele economico-sociale."
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Adrian Nastase:  Despre lumea in care traim
"Sa luam exemplul bombardamentul din Siria. Aveau nevoie rusii de inca un scandal cu „chimice”? Doar daca sunt masochisti.  Aveau nevoie trupele lui Assad de bombite chimice (au avut efect doar asupra a vreo 40 de persoane), in conditiile in care cucerisera deja localitatea respectivă? Doar daca sunt idioti. Poate ca sunt. Sau daca voiau sa le creeze o problema rusilor.

Spectacolul, oricum, a fost jenant. Au fost bombardate cateva zone după ce li s-a spus rusilor sa nu fie prin preajma. Presedintele Trump avea nevoie, pentru ratiuni interne, sa arate o incordare a muchilor cu rusii. Francezii ar vrea sa revina intr-o zona care a fost colonia lor după primul razboi mondial (au anuntat ca sunt gata sa lanseze un nou proiect de pace in zona!). Britanicii se lupta, in continuare, pentru „valorile si principiile occidentale”, in Orientul Mijlociu, pe baza „regretatului” Acord Sykes-Picot, din 1916, de impartire a zonei, cu francezii. Premierul britanic a subliniat: „comunitatea internationala nu poate tolera utilizarea armelor chimice…” De acord. Dar ce inseamna „comunitate internationala”? SUA, Marea Britanie si Franta? O noua „coalitie a binelui”? Romania face parte din ea? A fost consultata de partenerul strategic? Exista o baza de drept international pentru un bombardament de genul celui asupra Belgradului din 1999? Este vorba de o interventie umanitara, pentru a declansa un nou val de emigranti sirieni spre Europa? A fost examinata aceasta chestiune in cadrul Conventiei pentru interzicerea armelor chimice?

Sunt multe intrebari la care nu au fost prezentate inca raspunsuri. Dar nu mai stim nimic nici despre starea de sanatate a spionului Skripal care a determinat decimarea corpului diplomatic din Europa si din SUA."
 

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